Du 03 au 25 août 2024

de 15h00 à 18h00

Lieu : Château des Templiers, salle des gardes

Téléphone :04 92 78 01 08


BENOIT DE SOUZA CERAMISTE PLASTICIEN DIGNE LES BAINS

Diplômé d’un BTS céramique industrielle à Vierzon et d’une maîtrise des matériaux et minéraux à Sèvre.
Médaille d’or régionale (SEMA) société d’encouragement aux métiers d’art Maquettiste flaconnages parfums pour la marque l’occitane en Provence.
Professeur art-thérapeute en pédopsychiatrie.
L’ensemble de la collection exposée à la Salle des Gardes m’a demandé 5 ans de travail que j’associe à une forme de recherche, et bien sur, quand on cherche, on ne sait pas s’arrêter car ce résultat qui est un don de l’esprit, m’a permis d’évoluer dans un registre plus contemporain.
Être artiste, c’est accepter ce travail sans cette renouvelé, jamais le même mais, toujours du pain sur la place, y compris détruire, reprendre, attendre : On dit que l’art recycle. On voudrait même faire du recyclage un des modèles de fonctionnement de l’art contemporain. Recycler voudrait dire : produire à partir d’une matière déjà informée, post-produire, produire à partir d’une matière déjà ouvragée, objectivée ou socialisée. Je crois qu’il n’y a pas d’art moderne ou contemporain il y a seulement l’art, et il est éternel.
Ainsi, à travers ces démarches, le rôle de l’artiste est d’édifier l’esprit de l’humanité ; soit par adhésion au monde, comme un hymne à la vie ; soit en dénonçant l’aliénation de notre époque, comme un exorcisme !
Mais alors que fait l’Art pour nous ? Il met en forme et rend visible nos émotions et, ce faisant, leur appose le cachet d’éternité que portent toutes les oeuvres qui, au travers d’une forme particulière, savent incarner l’universalité des affects humains.
À travers ce constat, l’art ne devrait plus être symbole de cinquième roue de la charrette.
Je termine avec cette citation de Paul VALERY :
« La tradition dans les grandes choses, n’est pas de faire ce que les autres ont fait, mais de retrouver l’esprit qui a fait ces grandes choses et qui en ferait de toutes autres en d’autres temps ».

ROBERT BOURASSEAU PEINTRE EXPOSITION « FLAGRANT DÉSIR »

Anatomie du noir :
Le noir comme valeur esthétique, mais aussi sociale, morale et religieuse. Un noir double, substantiellement ambigu : qui renvoie d’une part à la nuit, au magma, à l’indistinct, à la terreur primitive et à la violence.
Rien de plus contraire à ces visions d’entropie que le noir transgressif et cyniquement jouisseur, qui pousse à son extrême l’érotisme ou celui, liturgique et sensuel, aguicheur et expiratoire.
Car le noir a des vertus que la vertu ne connaît pas. Toujours troublant, mystérieux, obscur, sensuel.
Même lorsqu’il est sage c’est la couleur du désir par excellence. Celle par qui le fantasme arrive.

Éloge de la forme et du contraste :
Opulence affichée des courbes. Sensualité à fleurs de peau, critères très contemporains d’une beauté qui, du XVIIIème siècle au IIIème millénaire, traverse les siècles et les codes de la féminité.
Bouillonnement d’étoffes, lacets à la rigueur corsetée, nudité lascive et poses extatiques sont les références hors temps d’un face à face où l’exubérance de la femme fait écho à la plénitude des sentiments.
En règle générale, la force des contrastes donne la légitimité à chaque texture. Le mat renforce le brillant et la brillance révèle le mat. Ils se répondent comme dans un jeu d’ombres et de lumières.

Matière à sensation :
Tous les sortilèges de la féminité juste pour le plaisir de se laisser désirer et d’oser sans se dévoiler. La lingerie faussement innocente, parure vraiment complice et peau allègrement à découvert. Dynamiser la plus sexy des attitudes. C’est une image inaltérable d’une féminité idéale, entre action et séduction.
Chair rosie de plaisir, exaltation gourmande, parures prétextes à la sensualité propice à l’extase avec ses codes, une silhouette devient provocante, qui fait de sa deuxième peau le plus controversé des abandons au désir.

Partager cette page sur :