L’ESSOR DU THERMALISME

L’eau minérale thermale jaillit à une température naturelle constante d’environ 42°et subit un refroidissement naturel. Au fil des siècles, sa composition, particulièrement complexe, objet de nombreuses études scientifiques, est demeurée identique. Elle est notamment riche en soufre, calcium, magnésium, soude, en silice et en barégine… Elle est limpide, onctueuse au toucher et légèrement salée au goût. Elle dégage une forte odeur sulfurée.

 

Dans les années 50, grâce à la prise en charge des cures par la Sécurité Sociale, la station thermale a un rôle important dans le renouveau balnéaire contemporain.

En 1961, après une succession de propriétaires, la Chaîne Thermale du Soleil, dirigée par Adrien Barthélémy, père du thermalisme moderne, acquiert les lieux.

Désormais le nom de Gréoux figure dans des publications nombreuses et variées. En 1953, l’établissement thermal accueille 815 curistes, près de 2500 en 1962.

L’hiver 1967/68 voit la destruction simultanée du Grand Hôtel des Bains et de l’établissement, soit deux siècles de l’histoire de la ville d’eau. La construction des thermes actuels, à l’emplacement des bains « antiques » a fait table rase du passé et ouvert une nouvelle ère pour la station.

L’établissement troglodytique, propose deux services, standard et premier. On y soigne traditionnellement les rhumatismes sous toutes leurs formes, les affections des voies respiratoires.

Depuis quelques années, les Thermes de Gréoux proposent, à l’intention de patientes en rémission d’un cancer du sein, selon un protocole adapté, des cures de réhabilition qui allient spécificités de l’eau thermale et intervention de professionnels de santé.

Les Thermes de Gréoux permettent également de profiter de mini-cures santé et moments de bien-être.

En 2017, 35.485 cures médicalisées ont été dispensées, à titre préventif ou curatif, ce qui place Gréoux-les-Bains au troisième rang des stations thermales françaises.

Source: D.B

Localisation

Partager cette page sur :